Pour veiller sur le bien-être de son chat ou de son chien, il est impératif de consulter régulièrement le vétérinaire et de mettre en place un suivi régulier de la santé de son petit compagnon.
Néanmoins, le choix du praticien n’est pas toujours évident et doit prendre en compte plusieurs critères. En effet, s’il est important de se sentir en confiance avec le vétérinaire et écouté, il est également indispensable d’opérer un choix qui réponde à certains points essentiels. Voici nos conseils pour choisir le bon spécialiste pour la santé de votre petit compagnon.
Conseil n°1 : un spécialiste de confiance
Quels que soient les compétences et les atouts de votre vétérinaire, s’il ne vous inspire pas confiance, si vous ne vous sentez pas écouté, entendu, soutenu et compris, votre relation ne sera pas agréable. Un bon praticien doit savoir agir et interagir avec l’animal et ses propriétaires.
Sa manière de se comporter envers votre chien ou votre chat a toute son importance. S’il est distant, froid, brutal, peu patient ou autre, votre animal ne se sentira pas à l’aise ni en confiance. La visite chez le vétérinaire est toujours une épreuve pour nos petits compagnons, alors autant choisir un professionnel conscient de ces difficultés, qui saura prendre le temps de s’adapter à votre animal et de respecter ses besoins et ses craintes.
Par ailleurs, il est important que le vétérinaire vous entende et vous écoute. Vous devez pouvoir lui exprimer vos craintes et vos doutes sans vous sentir jugé ou ignoré. Vous connaissez votre animal et vous savez déceler un changement de comportement mieux que personne. Il est donc important qu’il prenne vos interrogations en considération. En outre, il est également essentiel que le vétérinaire sache vous parler et vous expliquer ce qu’il constate de manière claire. Un praticien qui ne parle pas ou qui ne s’exprime qu’en termes techniques n’est nullement rassurant. Il doit savoir vous expliquer son diagnostic, ses suspicions, ses doutes et les procédures à mettre en place avec clarté et compréhension.
Enfin, il doit être capable de bien vous guider dans les questions que vous pouvez vous poser en matière de soins, d’alimentation, de produits divers, d’éducation, d’hygiène, etc. Pour cela, il doit aussi bien observer votre chien ou votre chat et ne pas se baser que sur des généralités.
Conseil n°2 : un professionnel à proximité
La proximité géographique du vétérinaire est un point crucial. Si la distance qui vous sépare peut potentiellement peu vous importer pour les consultations de suivi classiques, il est impératif qu’il soit proche en cas d’urgence. En effet, si vous devez consulter votre vétérinaire en urgence pour votre animal, une longue distance peut entrainer des complications, voire une issue fatale. Il en va de même si votre toutou ou votre matou contracte une maladie nécessitant un suivi plus régulier, car la distance pourra très vite devenir une contrainte.
Déterminez un rayon kilométrique acceptable et accessible autour de chez vous en fonction de votre moyen de transport. Par ailleurs, les animaux apprécient peu les déplacements en véhicule et l’attente prolongée dans une caisse de transport. En réduisant la distance, vous réduisez également leur état d’inconfort et de stress.
Conseil n°3 : un professionnel accessible et disponible
Les horaires d’ouverture sont également un critère important. En effet, il existe de toutes les formules chez les vétérinaires, comme chez nos médecins généralistes pour humains d’ailleurs. Si certains praticiens assurent une permanence 24h/24h, d’autres ne sont présents et disponibles que quelques heures par jour, parfois pas tous les jours, voire selon des horaires de bureaux, ce qui ne vous permet pas de consulter ou de vous rendre au cabinet pour un conseil sans poser un congé. Faites donc votre choix en fonction de vos disponibilités de manière à ce qu’elles concordent avec celles de votre praticien.
Conseil n°4 : un vétérinaire ? une clinique ?
Il existe plusieurs structures de consultation vétérinaire. Si certaines sont plus équipées et plus disponibles que d’autres, elles peuvent aussi engendrer des tarifications plus élevées.
- Le cabinet vétérinaire : ce cabinet classique est tenu par un vétérinaire, le plus souvent seul. Libre de ses horaires d’ouverture, il propose généralement des soins moins coûteux, mais ses équipements sont également plus limités en raison de leur prix. Le vétérinaire en cabinet a tendance à rediriger ses patients qu’il ne peut prendre en charge vers une clinique.
- La clinique vétérinaire : ces établissements sont généralement composés de plusieurs vétérinaires et d’assistant(e)s et auxiliaires vétérinaires. Dotées d’équipements plus nombreux, les cliniques doivent comprendre un module dédié à la chirurgie générale et un module dédié à l’hospitalisation pour être classifiées comme telles. Les frais sont généralement plus élevés eu égard aux équipements.
- La clinique vétérinaire spécialisée : certaines cliniques se sont spécialisées dans la prise en charge de certains animaux ou dans le traitement de certaines pathologies. Elles peuvent également être équipées de matériels de pointe destinés à effectuer des examens particuliers. Si ces cliniques se développent, elles ne prennent toutefois pas toujours les urgences et ont tendance à fonctionner sur rendez-vous essentiellement.
- Le centre hospitalier vétérinaire : ces centres sont ouverts en permanence et fonctionnent comme les hôpitaux pour humains. Ils se composent de plusieurs vétérinaires qui assurent un suivi complet des animaux hospitalisés pour des urgences, des soins et des interventions chirurgicales.
- Le vétérinaire à domicile : cette solution est bien souvent plus agréable pour les animaux stressés. Pratique pour le propriétaire, elle a en revanche pour inconvénient de coûter plus cher, de ne pas forcément correspondre à des soins en urgence et de ne pas permettre, bien évidemment, des examens complémentaires ou des actes de chirurgie.
- L’école vétérinaire : si votre animal est pris en charge par des étudiants vétérinaires en formation, il sera bien traité et pour un moindre coût. Néanmoins, le manque d’expérience de ces jeunes praticiens peut être un frein en cas de situation particulière. Haut du formulaireBas du formulaire
Conseil n°5 : une réputation positive
Le bouche-à-oreille a toute son utilité dans le choix d’un vétérinaire. Un praticien qui semble bon sur le papier peut avoir très mauvaise réputation et inversement. Certains propriétaires ont tendance à faire leur choix par rapport aux tarifs pratiqués dans la mesure où les vétérinaires fixent librement leurs prix, mais ce n’est nullement gage d’efficacité. Inversement là encore, car des tarifs exorbitants ne s’accompagnent pas forcément d’une prestation de qualité et de soins adaptés.
N’hésitez pas à demander autour de vous les avis des propriétaires d’animaux. Certains pourront vous orienter vers de bonnes adresses ou, au contraire, vous en déconseiller certaines.
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