Les saignements pendant les règles varient beaucoup. Toutes les femmes n’ont pas la même intensité ni la même durée. C’est pourquoi il est compliqué de savoir quand ils sont trop abondants et vice versa.
Dans le cas présent, il s’agit d’un excès de flux, mais nous insistons : comme cela se mesure-t-il ? Pour commencer, il faut d’abord s’observer.
Il est important de percevoir les changements dans ce sens, car il peut s’agir d’un problème plus important.
Mais que pouvons-nous considérer comme une ménorragie ? Lorsque nous commençons à la considérer comme une maladie ? Restez avec nous afin de répondre à ces question qui nous angoissent toutes.
Symptômes de la ménorragie
Comme nous le disions, il s’agit d’un saignement excessif. Nous posons la limite au changement de serviette hygiénique. Si vous devez en changer toutes les heures, il est probable que vous souffriez de ce problème.
Evidemment, si cela survient pendant la nuit, il faut également le prendre en compte.
De plus, lorsque vous souffrez de ménorragie, la menstruation dure en général plus de 7 jours.
- Des règles normales peuvent durer jusqu’à une semaine, mais lorsque nous dépassons cette durée, nous devons commencer à nous préoccuper. D’autant plus si nous avons souffert d’un excès de flux pendant plusieurs jours.
- En conséquence, des règles comme celles-ci provoquent de la fatigue et une sensation d’étouffement. De fait, il n’est pas étrange de détecter de l’anémie ou des altérations de ce type chez les femmes qui souffrent de ce problème.
Voir également : 10 symptômes de la ménorragie à connaître
Causes de la ménorragie
L’origine de ce problème est très variée. C’est pourquoi le diagnostic est parfois compliqué, ainsi que l’établissement du traitement.
Toutefois, il est souvent dû aux facteurs suivants :
- Dérèglement hormonal : l’œstrogène et la progestérone interagissent pour couvrir l’utérus. En revanche, si un déséquilibre survient entre elles, l’endomètre s’élargit trop et génère un saignement excessif.
- Dysfonctionnement des ovaires : c’est étrange, mais il est possible de ne pas ovuler et d’avoir ses règles. Dans ces circonstances, le saignement se déclenche et la ménorragie apparaît.
- Polypes : ce sont de tout petits kystes bénins qui absorbent du sang ou l’élimine. De nombreuses femmes qui souffrent de ce problème sont sujettes à la ménorragie et d’autres pour qui c’est tout le contraire. D’autre part, les règles sont plus douloureuses et nous nous sentons plus gonflées.
- Fibromes utérins : rien que le nom nous indique un problème bénin, même si nous faisons référence à des tumeurs logées dans l’utérus. De la même manière que les polypes, ils déclenchent une grande quantité de flux.
- Adénomyose : nous parlons ici des glandes de l’endomètre qui adhèrent à l’utérus. De cette manière elles intensifient les douleurs menstruelles de manière considérable.
- Complication due au DIU : il est certain qu’il s’agit d’une méthode contraceptive très utilisée. Toutefois, certaines femmes ne le tolèrent pas et se retrouvent avec cette difficulté.
- Cancer : c’est la cause que l’on craint le plus, mais la moins fréquente. Il survient avec le cancer de l’ovaire, de l’utérus ou du col de l’utérus. La seule possibilité que cela nous arrive est une raison suffisante pour informer notre spécialiste des problèmes dont nous souffrons.
Traitement de la ménorragie
Si les traitements dépendront de la cause, voici les plus fréquents :
- Anti-inflammatoires : de nombreuses femmes sont soulagées grâce à cette solution simple. Les plus efficaces sont les composés d’acide méfénamique, naproxène ou ibuprofène.
- Pose du DIU : cet appareil sert à libérer des hormones et est donc très bons pour les femmes qui souffrent du dérèglement que nous avons évoqué précédemment.
- Pilule contraceptive : comme nous l’avons déjà indiqué, certaines femmes rejettent le DIU et peuvent donc avoir recours à la pilule contraceptive afin de réguler l’activité du système reproductif.
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- Acide tranexamique : il sert à faire coaguler le sang, de manière à réduire son expulsion. Comme il ne sera pas autant dilué, nous ne serons pas autant gênées.
- Chirurgie : elle est recommandée pour les polypes, les adhérences et les tumeurs malignes. Tant qu’elle est possible, c’est la manière la plus rapide de les extraire à la racine.
Comme vous pouvez le voir, malgré les craintes que supposent l’apparition de la ménorragie, ses causes ne sont pas forcément graves.
Le plus conseillé étant de consulter votre spécialiste, d’identifier la source concrète du problème et de le traiter suivant les recommandations du médecin. De plus, rappelez-vous de consulter régulièrement votre gynécologue, même si tout va bien.
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